Communiqué du 12 juillet 2011

 

Après la primaire EELV :

Repêcher Nicolas Hulot

serait une erreur majeure

 

La direction d'EELV veut imposer à Eva Joly le retour de Nicolas Hulot

 

 

 

Stéphane Lhomme se félicite de la déroute politique de la candidature de Nicolas Hulot. Contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, c'est bien politiquement que l'ex animateur d'Ushuaia a été contesté, aucune rumeur ou attaque personnelle n'a été de mise lors de la campagne de la primaire d'EELV qui a finalement été exemplaire… et édifiante.

 

En effet, la candidature Hulot a été massivement soutenue par les sondeurs (qui ont rapidement "oublié" de tester Eva Joly au profit du seul Hulot), par certains médias, et par la direction d'EELV qui n'a pas respecté sa mission de neutralité.

 

Aujourd'hui, alors que la victoire des anti-Hulot est éclatante (plus de 60% des voix), la direction d'EELV va tenter d'édulcorer le vote des militants et sympathisants en imposant le retour de celui qui a pourtant été renvoyé dans ses pénates. C'est ainsi que Cécile Duflot tente d'imposer la présence de Nicolas Hulot lors des journées d'été d'EELV dans un premier temps, et de façon générale pour la campagne présidentielle.

 

Ce serait un erreur majeure : sous prétexte d'une "unité" parfaitement factice, le mélange de l'écologie de combat (*) et de l'écologie de compromis (voire de compromission) ne pourra que brouiller le message écologiste et saborder la campagne d'Eva Joly.

 

Celle-ci doit donc résister aux pressions de l'appareil d'EELV, rester ferme sur la forme et sur le fond, et continuer à tracer un sillon en rupture avec le bling-bling sarkozyste ou strauss-khanien : ce serait donc une erreur majeure - et une impasse électorale - de réhabiliter le "blin-bling vert" représenté par Nicolas Hulot.

 

 

 

(*) Stéphane Lhomme se félicite que son slogan de campagne, l'écologie de combat, lancé dès le 8 avril (cf http://stephanelhomme.free.fr ) ait été récupéré en cours de campagne par Eva Joly, qui a remonté la pente face à Nicolas Hulot à partir de ce moment là.

 


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