Communiqué du 13 juin 2011 - Tel 06.64.100.333
Stéphane Lhomme salue la fin des projets
nucléaires en Italie et la déroute politique de Berlusconi
- Allemagne, Belgique, Suisse, Italie,
Espagne... l'étau se resserre sur la France nucléaire
- La fin du berlusconisme doit être suivie de la fin du sarkozysme
Stéphane Lhomme, Président de l'Observatoire du
nucléaire, et candidat à la primaire d'Europe écologie-Les Verts, se félicite de la
fin des projets nucléaires en Italie et de la déroute politique de Berlusconi
suite aux référendums de ce jour. 57% de participation (il fallait 50% au minimum) et
environ 95% contre le nucléaire, la privatisation de l'eau, et pour renvoyer Berlusconi
devant la justice, ce sont des décisions sans appel prises à juste titre par le peuple
Italien.
L'étau se resserre sur la France nucléaire : la Belgique et l'Espagne
vont fermer leurs réacteurs lorsqu'ils arriveront en fin de vie et n'en construirons pas
de nouveaux, l'Allemagne a décidé de fermer ses réacteurs avant même leurs date
théorique de fermeture, et l'Italie a définitivement rejeté l'atome. Les citoyens de
France doivent maintenant suivre ces exemples et se mobiliser pour imposer la sortie du
nucléaire la plus rapide possible, par exemple en moins de dix ans.
En rejetant aussi les projets de privatisation de l'eau et encore plus les projets
de loi visant à protéger Berlusconi des procédures judiciaires justement
lancées contre lui, les citoyens italiens ont clairement signifié la fion du
berlusconisme. C'est là aussi l'exemple à suivre pour les Français qui doivent à leur
tour signifier la fin du sarkozysme, ce
mélange nauséabond d'autoritarisme et de libéralisme économique, de populisme et de
mépris pour les milieux populaires, de destruction des services publics et de
distribution de l'argent public aux plus fortunés.
Si nécessaire, Stéphane Lhomme rappelle que ce n'est pas avec des gens qui ont
collaboré activement avec M. Sarkozy, comme MM Borloo
ou Hulot, que ces nécessaires changements pourront être mis en oeuvre.