Communiqué du 24 mai 2011

 

Stéphane Lhomme demande le départ
immédiat d'Henri Proglio (PDG d'EDF)

et un procès public contre lui dès après l'élection présidentielle 2012

 

Alors que la catastrophe nucléaire de Fukushima ne cesse de s'aggraver - l'opérateur Tepco reconnaît désormais que trois coeurs de réacteurs sont en fusion - le PDG d'EDF Henri Proglio se permet un véritable bras d'honneur à l'adresse de la population française en décrétant que "EDF va se renforcer dans le nucléaire" (Le Monde daté du 25 mai 2011).

M. Proglio semble avoir oublié que EDF appartient encore à 85% à l'Etat, c'est à dire aux citoyens de France et non à lui-même ou à son complice Nicolas Sarkozy. Maintenir unilatéralement l'option nucléaire, au moment où la plupart des peuples se détournent de cette énergie, est non seulement irresponsable (du fait de la probabilité grandissante d'une catastrophe nucléaire en France) mais aussi totalement antidémocratique.

En théorie, M. Proglio devrait être remercié aujourd'hui même, mais ce n'est hélas pas d'actualité dans la mesure où il a justement été mis en place par le Président de la République M. Sarkozy, lui-même pronucléaire forcené.

Il sera nécessaire que ces deux personnages, ainsi que d'autres comme les anciens PDG d'EDF (M. Roussely et Gadoneix) ou la Présidente d'Areva (Mme Lauvergeon), rendent compte devant l'opinion publique de leurs actes et de leur façon d'utiliser l'argent public et les sociétés d'Etat selon leurs envies et non en fonction de la volonté de la population.

 


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